En ce temps là nous aurions décroché la lune
Pour gagner l’tour gratuit au manège de la vie
Nous flânions en chemin, nous chantions pour des prunes
Cueillant de ci de là le sourire d’une fille
C’était encore le temps des émotions primaires
On s’emplissait les yeux d’un couché de soleil
Nous n’avions ni le goût, ni le sens des affaires
Mais un sens de la vie qui n’a plus son pareil
Comme avant, comme avant,
En ces jours de lumières
J’aimerais tant retrouver
Les parfums oubliés
Des bonheurs ordinaires
En ces jours de lumière
C’était aussi le temps des amitiés sans faille
Prêts pour tous les départs ensemble à l’arrivée
Nous étions deux amis et qu’importait la!
taille
Nous étions deux géants, nous étions une armée
Comme avant, comme avant
En ces jours de lumière
J’aimerais tant retrouver les parfums oubliés
Des bonheurs ordinaires,
En ces jours de lumière
Nous avions tous les pouvoirs,
Dans nos solitudes d’or
Nous gardions tous nos espoirs,
Nous ne rampions pas encore
En ces jours de lumière, en ces jours de lumière
En ces jours de lumière…
Et nous passions les nuits à retoucher le monde
Et au petit matin, nous avions tout compris
Nous avions les idées, nous avions la faconde
Tout devait être beau, il suffisait d’un “si”
Comme avant, comme avant,
En ces jours de lumière
J’aimerais tant retrouver
Les parfums oubliés
Des bonheurs ordinaires
Comme avant, comme avant,
En ces jours de lumière
J’aimerais tant retrouver
Les parfu!
ms oubliés
Des bonheurs ordinaires
{ad libitum}