Le crépuscule embrase l’Atlantique
Le soleil couchant réveille des vieux rêves
Une pièce d’or pour certains
Ou pour d’autres mystiques
Les lueurs…. d’un paradis lointain…
Moi de toute façon je pense à toi
Je sais qu’un jour j’irais
où tu m’attends
Si tu existes au bout de moi-même
Ou là-bas de l’autre coté du temps
En attendant j’observe les ombres
Qui s’arrêtent sur la digue
Elles me fascinent, elles m’intriguent
Toutes ces personnes qui s’font leur cinéma
Et qui parlent toutes seules
Qui rêvent toutes seules
Toutes seules.. face à l’océan
Et elles pleurent toutes seules
Et elles rient toutes seules
Toutes seules depuis si longtemps
Seules à fumer leur cigarette
A se raconter des histoires
Ou elles ne manqueront plus l’immanquable
Et elles parlent toutes seules
Et elles parlent toutes seules
Toute seules
Etrange ballet dans la nuit mauve
Chacun sur son étoile allume son vœu
Et soudain je comprends que je suis comme elles
Une île … une solitude
Peut-être es tu là face à l’océan
Et ton regard est parallèle au mien
Et si une seule étoile suffisait amplement
Pour abriter deux par deux toutes ses personnes
Et qui parlent toutes seules
Qui rêvent toutes seules
Toutes seules.. face à l’océan
Et elles dansent toutes seules
Et elles volent toutes seules
Toutes seules depuis si longtemps
Comme un chapelet de comètes
Comme des confettis dérisoires
Pour une fête à venir … improbable
Et elles sortent toutes seules
Et elles rentrent toutes seules
Toutes seules
Et elles dansent toutes seules
Et elles volent toutes seules
Toutes seules …toutes seules
Et elles naissent toutes seules
Et elles meurent toutes seules
Toutes seules …toutes seules